Le Comité consultatif scientifique ontarien des urgences de santé publique (CCSOUSP)

Le Comité consultatif scientifique sur les urgences de santé publique de l’Ontario (auparavant le groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19) est un groupe d’experts multidisciplinaires indépendants dont le rôle consiste à améliorer la capacité provinciale à répondre à un spectre d’urgences de santé publique avec les meilleures preuves disponibles. Le CCSOUSP fournit des avis scientifiques indépendants à SPO et, lorsque c’est approprié, au ministère de la Santé par l’intermédiaire de SP afin de guider la gestion des urgences de santé publique, notamment la COVID-19.

L’équité en matière de santé est une composante fondamentale des avis scientifiques du CCSOUSP, qui est conforme aux objectifs législatifs de SPO. Les populations pouvant être touchées d’une manière disproportionnée par des urgences de santé publique seront prises en compte et englobées dans les avis scientifiques du CCSOUSP.

Le CCSOUSP va préparer d’importants rapports et recommandations scientifiques pour soutenir la réponse de SPO et de la province à la COVID-19 et aux futures urgences de santé publique. Toutes les ressources du CCSOUSP seront accessibles au public sur cette page Web. Vous trouverez sur le site Web du groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19 les ressources publiées par le groupe avant la mise sur pied du CCSOUSP.

Appel de candidatures pour le CCSOUSP

Le CCSOUSP procède actuellement à un recrutement pour les postes suivants :

  • Deux (2) membres généraux
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Publiés récemment

Président du CCSOUSP

Upton Allen
O.Ont., MBBS, MSc, FAAP, FRCPC, Hon. FRCP (R.-U.), FIDSA
Professeur de pédiatrie à l’Université de Toronto, le Dr Allen dirige la division des maladies infectieuses et est scientifique chevronné associé du Programme des sciences évaluatives de la santé des enfants de The Hospital for Sick Children (SickKids). Il a également coprésidé le groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19, où il a mis son expertise et son leadership au service d’enjeux importants, comme la COVID-19 chez les enfants, et contribué à la rédaction de nombreux documents d’information scientifique du groupe sur les écoles, le taux de vaccination des enfants et le syndrome post-COVID-19 (COVID longue). Auparavant, Upton Allen a été directeur de l’Infectious Diseases Society of America, dont il est encore fellow. Il est aussi fellow de l’American Academy of Pediatrics, du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et du Royal College of Physicians (Royaume-Uni). En 2018, il a été décoré de l’Ordre de l’Ontario, le plus grand honneur pouvant être décerné par cette province canadienne.

 

Membres 

Na-Koshie Lamptey
M. D., MPH, CCMF, FRCPC

La Dre Na-Koshie Lamptey est entrée en fonction comme première médecin hygiéniste en chef adjointe à la Ville de Toronto en janvier 2021. Au Bureau de santé publique de Toronto, son portefeuille diversifié comprend l’encadrement des équipes responsables de la gestion des cas et des éclosions de COVID-19, de l’immunisation, de l’épidémiologie, de la planification de la santé publique et de l’aide à la décision. Cette bachelière ès arts de Princeton et diplômée en médecine de l’Université de Toronto ainsi qu’en épidémiologie et en gestion de la santé publique de Yale a occupé, avant son poste actuel à Toronto, la charge de médecin hygiéniste régionale au Nouveau-Brunswick et de médecin hygiéniste adjointe au Service de santé publique de Sudbury et du district. Elle a ainsi été à la barre des interventions de santé publique en réponse à des inondations saisonnières record, des tempêtes tropicales, des feux de forêt et d’autres sinistres climatiques. La Dre Lamptey a aussi vu à la prise en charge sanitaire d’éclosions, notamment de maladies transmissibles sexuellement et par le sang ainsi que de maladies évitables par la vaccination. Elle a également de l’expérience en contrôle des risques sanitaires, comme la gestion d’urgence des déraillements de trains, des déversements de produits chimiques et des incendies pétroliers. C’est une spécialiste de la santé publique et de la médecine préventive qui a à cœur d’améliorer la santé des populations tant par les soins cliniques que par l’élaboration de politiques et par l’action engagée à même le système de santé.


Christopher Mushquash
Ph. D., C. Psych.

Professeur au Département de psychologie à l’Université Lakehead et à l’Université de l’EMNO (École de médecine du Nord de l’Ontario), le Dr Christopher Mushquash est ojibwé (Anishinawbe) et membre de la Première Nation de Pays Plat (Pawgwasheeng). Il est psychologue clinicien à Dilico Anishinabek Family Care, vice-président de la recherche au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay, expert scientifique en chef à l’Institut régional de recherche de la santé de Thunder Bay, et directeur du Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord à l’Université Lakehead. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada de la santé mentale et toxicomanie chez les Autochtones, le Dr Mushquash possède une expertise dans la pratique clinique en milieu rural et nordique et dans l’élaboration d’interventions en santé mentale et en toxicomanie culturellement appropriées pour les enfants, les adolescents et les adultes des Premières Nations. Ce chercheur, clinicien, et spécialiste des Premières nations est né et a grandi dans une ruralité du Nord-Ouest de l’Ontario.

 

Aaron Orkin
M. D., M.Sc., MPH, Ph. D., CCMF (MU), FCMF, FRCPC

Médecin et chercheur en médecine familiale, en médecine d’urgence, en santé publique et en médecine préventive, le Dr Aaron Orkin a étudié en histoire et philosophie de la médecine (Oxford), en santé publique (Toronto) et en épidémiologie clinique (Toronto). En tant que tout premier spécialiste titulaire d’un postdoctorat dans le domaine du développement de la pratique clinique en santé publique en Ontario, il se voue à l’amélioration des soins aux patients et de la santé communautaire par l’intégration de pratiques sanitaires et cliniques. Sa pratique s’axe sur la lutte contre les iniquités en santé, en partenariat étroit avec les populations marginalisées, et sur l’instauration de services communautaires pérennes faisant participer directement le public à la prestation des services de santé. Le Dr Orkin a conseillé diverses administrations canadiennes et étrangères des secteurs gouvernemental, humanitaire et à but non lucratif sur l’équité et la santé des populations. Ce professeur agrégé au Département de médecine familiale et communautaire et à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto. Il pratique également la médecine d’urgence au Centre de santé St-Joseph d’Unity Health Toronto.


Stephanie Premji
Ph. D.

Stephanie Premji est professeur agrégée à la School of Labour Studies de Université McMaster, où elle enseigne et mène des recherches depuis 2011. Les recherches de la Pre Premji portent surla santé et à la sécurité des travailleurs sous l’angle du genre, de la race, de l’immigration et des handicaps. Ses travaux actuels, qui se font dans la collectivité, portent sur la précarité de l’emploi et de la santé dans la communauté bangladaise de Toronto. Elle s’intéresse en particulier à la manière dont les mécanismes d’indemnisation des accidents du travail et de retour au travail s’appliquent aux travailleurs en position précaire. Ses recherches ont donné lieu à des recommandations de diverses politiques et pratiques, notamment sur l’abolition des barrières linguistiques en matière de santé et de sécurité. La Pre Premji a obtenu son doctorat en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal en 2009.Elle est scientifique auxiliaire à l'Institut de recherche sur le travail et la santé, et a présidé l’Association canadienne de la recherche en santé et sécurité au travail de 2018 à 2020.


Lynda Redwood-Campbell
M. D., FCMF, DTM&H, MPH

Professeure au Département de médecine familiale et directrice de l’enseignement supérieur en santé mondiale à l’Université McMaster, la Dre Lynda Redwood-Campbell préside le conseil consultatif international du Centre Besrour pour l’avancement de la médecine familiale à l’échelle mondiale. Cela fait plus d’un quart de siècle qu’elle s’implique dans l’action humanitaire internationale; elle a répondu à plus de 25 catastrophes à titre de médecin-chef ou de chef d’équipe pour la fédération internationale de la Croix-Rouge, dans de multiples pays : Indonésie, Philippines, Népal, Pakistan, Bangladesh, Mozambique, Rwanda, Haïti et bien d’autres. Cette diplômée de l’Université McMaster, de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, et de l’École de santé publique Bloomberg de l’Université Johns Hopkins compte à son actif plus d’une centaine de publications et de présentations à titre de conférencière invitée concernant les catastrophes, l’intervention humanitaire, la santé mondiale, les soins primaires et la médecine familiale.

 

Gilla Shapiro
M.A. (Cantab), M.A.P./M.P.P., Ph. D., C. Psych
Psychologue au Princess Margaret Cancer Centre du Réseau universitaire de santé et professeure adjointe à l’Université de Toronto, la Dre Gilla Shapiro a fait son doctorat en psychologie clinique et en psychologie de la santé à l’Université McGill et obtenu un double diplôme de maîtrise en administration publique et en politique publique de l’École d’économie et de sciences politiques de Londres et de la Hertie School. Au Princess Margaret Cancer Centre, elle mène un projet de recherche qui évalue les déterminants sociaux de la santé ainsi que les interventions psychothérapeutiques efficaces chez les patients atteints de cancer. En sa qualité de consultante pour l’Organisation mondiale de la santé, elle étudie également les déterminants sociaux et comportementaux de la vaccination dans les pays à revenu faible, moyen et élevé. Ses intérêts sont entre autres l’amélioration de la santé mentale, la compréhension des comportements liés à la santé (dont les choix concernant la vaccination), l’examen des déterminants sociaux de la santé, et la promotion de l’équité, de l’accessibilité et de l’inclusion en matière de santé dans diverses populations.


Marek Smieja
M. D., Ph. D.
Infectiologue, médecin spécialiste du VIH et microbiologiste au Centre de soins de santé St-Joseph de Hamilton et à la Hamilton Health Sciences Corporation, le Dr Marek Smieja a supervisé l’élaboration et la mise en œuvre des tests PCR à haute cadence analytique pour le dépistage de la COVID-19 à Hamilton. Il est codirecteur de la prévention et du contrôle des infections au Centre de soins de santé St-Joseph de Hamilton et professeur au Département de pathologie et de médecine moléculaire à l’Université McMaster, où il est aussi membre du Michael G. DeGroote Institute for Infectious Disease Research.
Le Dr Smieja a obtenu son doctorat en médecine à l’Université Western Ontario en 1987, puis poursuit sa formation de 2e et 3e cycle à l’Université Dalhousie, à l’Université de Londres et à l’Université McMaster – où il obtient son doctorat en 2002 dans le programme de méthodologie de la recherche en santé. Le chercheur, qui s’intéresse au diagnostic des maladies respiratoires et gastro-intestinales, est l’auteur de 200 articles et chapitres d’ouvrages évalués par des pairs, et a coédité un livre sur l’approche médicale factuelle des maladies infectieuses.


Maxwell J. Smith
Ph. D.

Maxwell Smith est bioéthicien et professeur adjoint à la l’École de santé (Faculté des sciences de la santé) de l’Université Western, où il est aussi directeur associé au Rotman Institute of Philosophy. De plus, il enseigne conjointement au Département de philosophie, au programme interfacultaire en santé publique de l’École Schulich, ainsi qu’au Département d’épidémiologie et de biostatistique. Le Pr Smith est membre du groupe de travail sur l’éthique et la COVID-19 de l’Organisation mondiale de la santé et du Groupe consultatif en matière d’éthique en santé publique de l’Agence de la santé publique du Canada. Il a fait un doctorat en sciences de la santé publique et en bioéthique à l’Université de Toronto, une maîtrise ès sciences en bioéthique à l’Union Graduate College et à l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai, un baccalauréat ès arts spécialisé en philosophie à l’Université de Toronto, et un certificat en droit de la santé à l’Osgoode Hall Law School de l’Université York; il a aussi suivi une formation postdoctorale à l’Institut des politiques sociales et de la santé de l’Université McGill. Le Pr Smith a publié bon nombre d’articles dans le domaine de l’éthique de la santé publique en général, notamment au sujet de l’éthique en infectiologie et des dimensions éthiques de la promotion de l’équité en matière de santé et de la justice sociale en santé publique.


Kednapa Thavorn
M. Pharm., Ph. D.

Scientifique principale et directrice scientifique en économie de la santé à l’Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa, la Dre Kednapa Thavorn est aussi professeure agrégée à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa ainsi que scientifique auxiliaire (permanente) à l’ICES. Cette titulaire d’un doctorat en recherche sur les services de santé de l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé (IHPME) de l’Université de Toronto s’est prévalue des programmes de bourses de recherche postdoctorale en pharmacoéconomie appliquée de l’Institut du savoir Li Ka Shing à l’Hôpital St. Michael’s et en recherche sur les services de santé de l’IHPME à l’Université de Toronto. Ses recherches portent sur l’économie de la santé, l’évaluation des technologies de la santé, la pharmacoépidémiologie, l’équité en matière de santé, les soins aux personnes ayant des besoins complexes, et la santé des populations.


Ingrid Waldron
M.A., Ph. D.

Professeure et titulaire de la chaire HOPE en paix et en santé du programme de Paix et justice sociale dans le monde à la Faculté des sciences humaines à l’Université McMaster, Ingrid Waldron est scientifique associée au Population Health Research Institute et membre du comité consultatif du président sur l’établissement d’une communauté inclusive à l’Université McMaster, où elle préside également le comité sur la diversité et l’équité du Département d’histoire. Membre honoraire du CA de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement siégeant aussi au CA de Recherche Canada, la Pre Waldron a obtenu un doctorat en sociologie et études de l’équité en éducation à l’Université de Toronto, une maîtrise ès arts en éducation interculturelle : race, ethnicité et culture à l’University College de Londres, et un baccalauréat ès arts en psychologie à l’Université McGill; elle est aussi boursière postdoctorale du Centre de santé des femmes à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. Ses travaux portent sur les déterminants structuraux de la santé physique et mentale chez les populations autochtones, noires et de couleur (PANDC). Ses recherches, ses enseignements et ses actions des 10 dernières années concernent principalement les effets sur la santé des injustices environnementales et climatiques ainsi que la maladie mentale, la démence et la COVID-19 chez les PANDC.


J. Scott Weese
D.M.V., D.Sc.V., DACVIM, MACSS

Diplômé de l’American College of Veterinary Internal Medicine et membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, le Dr J. Scott Weese est interniste vétérinaire ainsi que professeur au Collège vétérinaire de l’Ontario à l’Université de Guelph, où il est aussi directeur du Centre de santé publique et de lutte contre les zoonoses (CPHAZ) et directeur de la prévention des infections au Centre des sciences de la santé du Collège vétérinaire de l’Ontario. De plus, il est membre du groupe de direction mondiale (GLG) quadripartite sur la résistance aux antimicrobiens, préside le groupe consultatif de l’Organisation mondiale de la santé sur la liste des antimicrobiens d’importance critique, et siège à de nombreux comités nationaux et internationaux qui se penchent sur des sujets tels que la résistance aux antimicrobiens, les maladies infectieuses et les maladies émergentes – et tout particulièrement sur la transmission zoonotique entre l’humain et l’animal.

 

Règles régissant les conflits d’intérêts

Santé publique Ontario reconnaît la possibilité que les relations qu’entretiennent de nombreux conseillers externes avec des industries réglementées, le milieu scientifique ou des groupes d’intérêts qui reçoivent des fonds de membres de l’industrie puissent entraîner des situations de conflit d’intérêts réel ou possible, ou d’apparence de conflit d’intérêts.

Afin d’éviter ou d’atténuer les conflits d’intérêts, nous avons élaboré des règles régissant les conflits d’intérêts qui ont pour but d’atteindre un équilibre raisonnable entre ces considérations divergentes et l’expertise dont nous espérons bénéficier de la part des conseillers externes tout en évitant ou en limitant les conflits d’intérêts. À cette fin, tous les candidats devront remplir un formulaire de divulgation des conflits d’intérêts dans le cadre du processus de demande.

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Mis à jour le 8 oct. 2024